Chronologie herpétologique

Cette liste non exhaustive regroupe en partie les grands noms du domaine de la science et de l’herpétologie ophidienne au cours de l’histoire.

 

1900

Bryan Grieg Fry (1970)

Chercheur américain dans le domaine de la biologie et des maladies apparentées à la zootoxine, spécialiste des maladies évolutives et du métabolisme.
 

Jean-Philippe Chippaux

Médecin, directeur de recherche à l’IRD et docteur en santé publique et médecine préventive, il est membre de 10 sociétés scientifiques, dont 2 à vie et 1 comme membre fondateur. Il est l’auteur de 12 ouvrages sur les serpents de Côte d’Ivoire, les serpents de Guyane, sur les serpents d’Afrique sub-saharienne, sur les venins de serpents et les envenimations en Afrique. Il est aussi le fondateur du serpentarium de l’Institut Pasteur de Côte d’Ivoire.
 

Alain Dubois (1948)

Herpétologiste français, Professeur et Directeur du Laboratoire reptiles-amphibiens du Muséum national d’histoire naturelle de Paris, il est spécialisé dans l’étude des amphibiens actuels et est notamment l’auteur de travaux sur leur taxinomie, leur évolution et leur biogéographie. Il est également l’auteur de travaux sur la notion de genre en biologie.
 

Romulus Whitaker (1943)

Herpétologue indien, défenseur de la nature et fondateur du Madras Snake Park, du Andaman and Nicobar Environment Trust (ANET) et du Madras Crocodile Bank Trust et il est directeur fondateur du Snake Park à Chennai. Il a fondé la station de recherche Agumbe Rainforest à Karnataka, pour l’étude des King Cobras et de leur habitat. Il est l’auteur de plusieurs articles scientifiques et de livres populaires sur les reptiles, en particulier sur les serpents.
 

Zdeněk Vogel (1913-1986)

Herpétologiste, auteur et vendeur animalier. Il reçoit le titre de professeur honoraire de l’université de Cuba en 1962. Il contribue à faire connaître la terrariophilie.
 

Hubert (1926-2000) et Marie-Charlotte Saint Girons (1923-1995)

Hubert Saint Girons est un histologiste et herpétologiste français, Directeur de recherche au CNRS, spécialiste des Viperidae européens et des Sphenodontidae. Il a également étudié les lézards et serpents du monde entier lors de nombreuses missions à l’étranger ou dans les Territoires d’outre mer. Il a publié près de 200 articles; ses principaux sujets d’études sont la thermorégulation des reptiles, l’organe de Jacobson, l’écologie des serpents marins, la morphologie comparative de l’hypophyse des squamates, les rythmes d’activité circadiens chez les reptiles.
Marie-Charlotte Saint Girons est une géographe et mammalogiste française, Maître de recherche au CNRS, spécialiste des petits mammifères d’Europe.
Leurs carrières sont inséparables, chacun participant aux recherches de l’autre et nombre de leurs travaux sont cosignés.
 

Charles Domergue (1915-2008)

Un explorateur, naturaliste, ornithologue, herpétologue, spéléologue, géologue et résistant français. Il a été un précurseur de la molysmologie (science des effets des pollutions1) et un promoteur d’un maillage territorial de réserves de biodiversité. Il a décrit de nombreuses espèces et sous-espèces, notamment de caméléons, de Madagascar.
 

André Villiers (1915-1983)

Entomologiste et un herpétologiste français, il est l’auteur de 761 publications, principalement sur les coléoptères, les hémiptères mais aussi sur les reptiles, les amphibiens et les oiseaux. Outre la récolte d’un million de spécimens durant sa carrière, il enrichit les collections du Muséum de 500 000 espèces.
 

Gaston-François de Witte (1897-1980)

Herpétologiste belge qui a découvert et décrit au moins 24 espèces différentes de reptiles. Au cours de sa carrière, il a été associé au Musée royal de l’Afrique centrale à Tervuren (à partir de 1920) et au Musée des sciences naturelles à Bruxelles (à partir de 1937). Il est surtout connu pour ses recherches sur les amphibiens et les reptiles trouvés au Congo belge, d’où il a recueilli des milliers de spécimens.
 

Léo Brongersma (1907-1994)

Zoologiste et Herpétologue allemand ayant décrit une dizaine d’espèces de reptiles.
 

René-Léon Bourret (1884-1957)

Après la Première Guerre mondiale, il travaille pour le service de recherche géologique et minière et obtient un doctorat de géologie à l’université de Toulouse. Il commence à faire paraître des études géologiques dans les années 1920 avant de se consacrer aux reptiles et aux amphibiens. Il fait paraître en 1934 Sur une petite collection de serpents du Tonkin. En 1936-1937, il fait paraître une importante faune sur les serpents, Les Serpents de l’Indochine. En 1938, il signe un manuel d’information sur Les Serpents venimeux en Indochine. Son livre sur Les Tortues de l’Indochine, paru en 1941, devient un ouvrage de référence encore réédité de nos jours.
 

Karl Patterson Schmidt (1890-1957)

Zoologiste américain, En 1922, il devient conservateur du département des amphibiens et des reptiles au Field Museum of Natural History de Chicago. Il en fera l’un des plus fameux centres de recherche en herpétologie du monde. Il est l’auteur de plus de 200 articles ou livres, certains à destination du grand public. Bien qu’en dehors de description d’espèce, il n’ait pas réalisé de grandes découvertes, il a eu une influence considérable en herpétologie et sur les orientations de très nombreux jeunes.
 

1800

John Edward Gray (1800-1875)

Zoologiste britannique, Il a décrit plus de 300 espèces de reptiles. De nombreuses espèces animales sont nommées en son honneur (grayi ou grayii)
 

George Albert Boulenger (1858-1937)

George Albert Boulenger est un zoologiste belge naturalisé britannique. En 1882, il devient assistant-naturaliste de première classe au département de zoologie du musée d’histoire naturelle de Londres, poste qu’il conserve jusqu’à son départ à la retraite en 1920. En 1921, une liste de ses publications (et des espèces qu’il y décrit) de 77 pages mentionne 877 articles (représentant plus de 5 000 pages), 19 monographies sur les poissons, les amphibiens et les reptiles. Il est l’auteur de 1 096 espèces nouvelles de poissons, 556 d’amphibiens et 872 de reptiles. Ses monographies sur les amphibiens, les lézards et autre reptiles et les poissons (notamment africains, bien qu’il ne s’y soit jamais rendu) sont réputées.
 

Paul Brocchi (1838-1898)

il est un médecin, un agronome, un naturaliste français et l’auteur de publications sur les amphibiens d’Amérique et d’Océanie en décrivant les espèces récoltées durant plusieurs missions scientifiques. Il est l’auteur de plusieurs dizaines de nouvelles espèces.
 

Edward Drinker Cope (1840-1897)

Paléontologue et anatomiste américain, il a écrit de nombreux articles sur les reptiles et amphibiens. Il en a également décrit quelques-uns.
 

Raymond Rollinat (1859-1931)

Naturaliste et herpétologiste français, il fait paraître de nombreuses publications consacrées à l’hibernation, le soin aux jeunes, la ponte et l’embryologie. Rollinat est la figure la plus éminente d’un petit groupe de naturalistes qui étudient la faune de France, tandis leurs collègues du Muséum national d’histoire naturelle se consacrent à la faune des colonies.
 

Marie Phisalix (1861-1946)

Normalienne (Sèvres, promotion 1882), elle fut la première spécialiste française des animaux venimeux et des venins. Elle fut aussi une des premières françaises à acquérir le titre de Docteur en Médecine et devint, sur les traces de son mari Césaire Phisalix, auquel elle survécut 40 ans, une herpétologue réputée.
 

Césaire Phisalix (1858-1937)

Herpétologue français qui mit au point un sérum contre les morsures de certaines vipères. Docteur en médecine 1 et en sciences naturelles 2 , il fut préparateur, puis chef de travaux de zoologie et de botanique à la Faculté des sciences de Besançon et professeur suppléant d’histoire naturelle à l’École de médecine et de pharmacie de Besançon. Il fut ensuite assistant titulaire, puis professeur intérimaire à la chaire de pathologie comparée du Muséum national d’histoire naturelle à Paris.
 

George Albert Boulenger (1852-1906)

Travaillant au Département d’histoire naturelle du British Museum de 1880 à 1920, George Albert Boulenger décrit plus de 1400 espèces nouvelles de reptiles et d’amphibiens.
 

Albert Günther (1830-1914)

Zoologiste britannique d’origine allemande, ichtyologiste et herpétologiste. Günther est actuellement classé deuxième taxinomiste des reptiles (après George Albert Boulenger) avec plus de 340 espèces de reptiles décrites.
 

Charles Frédéric Girard (1822-1895)

Médecin et zoologiste américain d’origine française, il est récompensé en 1961 du Prix Cuvier décerné par l’Institut de France pour son travail sur les reptiles et les poissons d’Amérique du Nord. Ses œuvres scientifiques comptent 81 titres, dont la moitié sur les poissons, une trentaine sur les reptiles et les amphibiens et le reste sur les invertébrés.
 

Gabriel Bibron (1805-1848)

Il rencontre en 1832 André Marie Constant Duméril dont il va devenir l’assistant. Il collabore notamment au traité de Duméril, Erpétologie générale (1834-1854). Il l’assiste également dans ses enseignements et se voit attribuer la création des espèces.
 

Heinrich Boie (1794-1827)

Zoologiste allemand, il était le frère de Friedrich Boie. Dans le domaine de l’herpétologie, ils ont décrit 49 nouvelles espèces de reptiles et plusieurs nouvelles espèces d’amphibiens.
 

André Marie Constant Duméril (1774-1860)

Zoologiste français, fait paraître une œuvre très importante, l’Erpétologie générale ou Histoire naturelle complète des reptiles (neuf volumes, 1834-1854). 1393 espèces sont décrites dans le détail et leur anatomie, physiologie et bibliographie sont précisées. Cependant, Duméril maintient les amphibiens parmi les reptiles malgré les travaux de ses confrères scientifiques.
 

François Marie Daudin (1776-1803)

Zoologiste français, il a publié « Histoire naturelle, générale et particulière des reptiles » (8 volumes) en 1802-1803. Ce dernier travail contenait des descriptions de 517 espèces, dont beaucoup pour la première fois, basées sur l’examen de plus de 1100 spécimens. Malgré sa courte vie, Daudin a apporté une contribution durable à la taxonomie.
 

Alexandre Brongniart (1770-1847)

Brongniart s’intéresse aussi à la zoologie. On lui doit la division des reptiles, qu’il divise en quatre ordres : les Sauriens, les Batraciens, les Chéloniens et les Ophidiens.
 

Henri-Marie Ducrotay de Blainville (1777-1850)

Zoologiste et anatomiste français, il élève en 1816, au rang de classes indépendantes les Reptiles et les Amphibiens (ou Batraciens).
 

François Marie Daudin (1777-1850)

Il publia une Histoire naturelle des Rainettes, des Grenouilles et des Crapauds, ornée de 38 planches (en 1803) et une Histoire naturelle, générale et particulière, des Reptiles (en 8 volumes in-8, de 1801 à 1803).
Le travail de Daudin contient la description de 48 genres et 621 espèces, certaines nouvelles pour la science (10 amphibiens et 43 reptiles décrits par Daudin sont reconnus aujourd’hui), fondée sur l’examen de plus de 1 100 spécimens.
 

Pierre André Latreille (1762-1833)

En 1821, il est fait chevalier de la Légion d’honneur. En 1825, il fait paraître les Familles naturelles du règne animal où il sépare les amphibiens des reptiles, suivant en cela les travaux d’Alexandre Brongniart
 

1700

Osephus Nicolaus Laurenti (1735-1805)

Osephus Nicolaus Laurenti est le grand nom de la discipline.Il fait paraître en 1768 sa thèse consacrée à la fonction venimeuse chez les reptiles et les amphibiens. Outre des observations de grande valeur sur le venin, il améliore considérablement la taxinomie linnéenne qui passe de dix genres de reptiles et d’amphibiens à trente. Laurenti est le premier à définir précisément la classe des reptilia.
 

Lacépède (1756-1825)

Lacépède fait paraître, en 1788-1789, son Histoire naturelle des quadrupèdes ovipares et des serpens. Il s’agit du premier ouvrage d’envergure sur les amphibiens et les reptiles destiné à un large public.
 

Spallanzani (1729-1799)

L’Abbé Spallanzani montre que certains animaux, spécialement des lézards, peuvent régénérer certaines parties de leur corps lorsque celles-ci ont été blessées ou sectionnées. Spallanzani effectue aussi des travaux expérimentaux sur la reproduction animale qui sont à l’origine de la découverte de la fécondation externe chez les grenouilles et les crapauds.
 

Roesel (1705-1759)

Le peintre animalier Roesel fait paraître entre 1753 et 1758 son Historia naturalis Ranarum nostratium consacré aux grenouilles. Les qualités de l’ouvrage, notamment de ses illustrations, le font regarder comme l’un des plus beaux consacrés à ces animaux.
 

Josephus Nicolaus Laurenti (1735-1805)

Au XVIIIe siècle, Josephus Nicolaus Laurenti est le grand nom de la discipline. Il fait paraître en 1768 sa thèse consacrée à la fonction venimeuse chez les reptiles et les amphibiens. Outre des observations de grande valeur sur le venin, il améliore considérablement la taxinomie linnéenne qui passe de dix genres de reptiles et d’amphibiens à trente. Laurenti est le premier à définir précisément la classe des reptilia.
 

Carl Linnaeus (1685-1759)

Botaniste, médecin et zoologiste suédois, qui formalisa le système moderne d’organisation des noms appelé nomenclature binomiale. Il est connu par l’épithète «père de la taxonomie moderne». Beaucoup de ses écrits étaient en latin et son nom est rendu en latin sous le nom de Carolus Linnæus (après 1761 Carolus a Linné).
 

Klein (1685-1759)

Le terme d’herpétologie fut créé par Klein en 1755. Parmi les ouvrages de Klein, citons notamment Summa Dubiorum Circa Classes Quadrupedum et Amphibiorum (1743) et Tentamen Herpetologiae (1755). C’est dans cet ouvrage qu’il utilise, pour la première fois, le terme d’herpétologie mais sa délimitation des reptiles est encore floue puisqu’il regroupe avec eux des animaux comme les vers et exclut les grenouilles, les tortues et les lézards.
 

Réaumur (1683-1757)

L’existence d’une fécondation externe chez les Amphibiens sera pressentie en 1736 par Réaumur : il attache des « culottes » aux grenouilles mâles pour tenter d’empêcher une éventuelle fécondation, mais l’expérience n’est pas probante.
 

Duverney (1648-1730)

Duverney fait paraître au début du XVIIIe siècle plusieurs mémoires importants devant l’Académie des sciences de Paris sur les systèmes circulatoires et respiratoires de Vertébrés à sang froid comme les grenouilles, les serpents, etc1.
 

1600

Moyse Charas (1619-1698)

Moyse Charas, pharmacien du Jardin du roi, réalise de nombreuses expériences et publie de nombreux travaux sur les vipères. Il s’oppose à Redi au sujet de la formation du venin en affirmant que la salive de la vipère ne devient venimeuse que si l’animal est en colère
 

John Ray (1627-1705)

John Ray découvre que le cœur à un ventricule est un caractère distinctif des Reptiles parmi les Vertébrés possédant des poumons.
 

Francesco Redi (1626-1697)

Francesco Redi fait considérablement avancer les connaissances notamment en affirmant l’innocuité du venin si celui-ci est ingéré.
 
 

Sources: Wikipédia.org