Cohabitation

Introduction

La cohabitation a longtemps été sujette à débat et notamment lorsqu’ils s’agit d’espèces différentes. Cependant, il est prouvé et éprouvé depuis de nombreuses années qu’une cohabitation respectant certaines règles faciles à mettre en oeuvre, permette une cohabitation saines et durable entre différents individus d’une même espèce ou non.

 

Les principaux risques

Il paraît évident que connaître certains risques, permet de les anticiper et donc de les éviter:

Variations d’espèces: serait dans l’idéal a éviter à cause des parasites endogènes qui, entrant en contact avec l’autre espèce, peuvent la tuer. Ceci est surtout vrai pour les espèces qui ne partagent pas le même territoire naturel. Dans le cas contraire, il n’est pas impossible qu’une cohabitation fonctionne. Il est cependant possible de faire cohabiter des espèces d’un même territoire même si les genres sont fondamentalement différents (ex: amphibiens/ophidiens).

Ratio proies/prédateurs: il paraît évident que mettre une proie en présence de son prédateur posera problème. C’est d’ailleurs un argument de taille dans la cohabitation (pourtant pas impossible) des familles de serpents ophiophages (ex: Lampropeltis sp).  Cependant si les individus sont nourris correctement, la cohabitation peut fonctionner sans problème et ce, même si les variations d’espèces sont fondamentalement différentes. Par exemples: des amphibiens et des ophidiens insectivores peuvent cohabiter sans soucis à condition que le serpent soit nourris correctement.

Différences de tailles:  il faut à nouveau s’assurer que tous les individus mangent suffisamment, notamment les plus grands individus présents dans le terrarium. Un cas d’ophiophagie a été décrit sur cette page.
Il est possible qu’un individu plus gros/lourd que ses congénères/partenaires viennent à les blesser ou les stresser par écrasement.

Le sur-nombre: y compris pour des individus d’une même espèce. Le terrarium se devra d’être suffisamment grand pour assurer un bout de territoire à chaque individu. Pour rappelle, en Suisse il existe une loi qui dit que la dimension du terrarium doit être relative à la longueur de l’individu: Un individu adulte au mœurs terrestre de 100 cm aura donc sa longueur x sa moitié x sa moitié (100 x 50 x 50 cm), s’il est arboricole ce sera pareil, mais avec 75% de sa longueur en hauteur soit 100 x 50 x 75 cm. Nous rajouterons 15% de longueur, largeur et hauteur à partir du troisième individu et ce, pour chaque nouvel arrivant. La loi varie un peu pour les lézards.

Comportement: certaines espèces ont des comportements territoriaux pouvant aller jusqu’à tuer l’intrus. Cependant, si ces cas sont plus rares chez les ophidiens que les amphibiens, certaines espèces sont plus sensibles aux mouvements devant le terrarium et les cas de morsures sur le second individu peuvent être létaux.
 

Les principales solutions

  • Idéalement, faire le choix de cohabitation avant d’acquérir les espèces afin de s’assurer de la viabilité du projet
  • S’assurer de la taille du terrarium et de la quantité d’individus qui y seront présents
  • Prendre des espèces de la même région, idéalement du même territoire, voir de la même écozone.
  • Les tailles d’individus les plus similaires possibles
  • Bien nourrir chaque individu
  • Idéalement deux espèces peut destinées à se côtoyer (ex: arboricole diurnes avec terrestre nocturne)
  • Cas d’hybridation difficile à impossible (c’est surtout un constat éthique)
  • S’assurer des comportements peu territoriaux entre les 2 espèces